In the shadows

In the shadows – Feeding the Impact

ChefMario

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Impact Media strives to bring you as much information as possible on your club. The players on the field are crucial, but the club is also about passionate women and men that take care of every aspect of the organization. In this space, we’ll introduce you to some of these people who play in the shadows.

Nothing says home like mom’s home cooked meals.


But when 45 people travel together, 45 moms can’t be called upon. So at the Montreal Impact, enter the team’s private chef. His mission? To get the player to, yes, feel at home, but also to make sure their diet fits a high-level athlete’s needs.


MLSsoccer.com caught up with Mario Di Molfetta, chef and partner of the Montreal club, and asked him about his work, his philosophy and his travelling stories – good and bad.


MLSsoccer.com: How did you start working with the Impact?


Mario Di Molfetta: When they entered MLS, four years ago, they trained at Complexe sportif Marie-Victorin, where I am chef-owner of the Capucine restaurant. They used our services, and from that day on, I’ve replaced their old caterer. It’s been going great. When they tasted my food, they were instantly comfortable with me.


What do you do exactly?

I must first come up with varied menus, together with the fitness coach. I supervise food preparation for team meals. I ask players for what they like, and we change things as we go so that everyone’s happy. It’s a little complicated to make 45 people happy, but we’ve gotten great feedback.


The fitness coach has a hand in the menus. Where does your creative freedom stop, and where does his stop?

I show him the menu, and he’ll tell me that he doesn’t want such and such ingredients in pregame or postgame meals. From there, I cook something that the players will enjoy, something good for them.


So you’ve gathered an understanding of the fitness coach’s choices?

We’re always trying certain things out. Maybe someone’s opinion changes. But it’s no big deal. There’s a base we work with, but we can’t always put the same food out. You change the presentation. In the end, it’s still chicken, but you can make it inviting in such or such way.


Are there some common special requests?

Some players are pickier. Others don’t eat pork. Europeans are particularly wary of what they eat. Their diet is strict – pasta before the game, avoid certain meats. Otherwise, they’re not picky. After a month of eating our food, the players see the difference and enjoy it.


What’s your workload with the team?

This year, we’re planning four or five trips, mostly in cities where the food isn’t up to the standards. I get there a day early and get my tomato sauce ready, my soups ready, my menu ready for the fitness coach to approve during the trip. Most of all, they bring me around because, in hotels, food is different, unlike what we eat at home. It’s not necessarily healthy. They add sugar, all sorts of things to enhance taste, but it’s quite calorific. They use faster methods, like powdered stock instead of an actual stock. It makes all the difference in the world, even digestion-wise.


Did you ever get into arguments to have it your way in a hotel kitchen?

The first hours are the most difficult. But when they understand that my job isn’t to show them how it’s done but simply to work according to different methods, it works out okay. I understand how a chef can feel when another chef enters their kitchen. But I’m not there to steal their job, only to make sure that the players get quality food.


Last year, you travelled a lot for CONCACAF Champions League. How was that?

The worst experience was Pachuca. Mexico City was good. Costa Rica was fantastic. But in Pachuca, we were staying in the only hotel that didn’t belong to our opponents’ parent company. I was worried about food safety. I was there with one of my colleagues, and our job was to make sure that the food wasn’t spoiled. They would leave all sorts of things at room temperature when they should have been in the refrigerator. More than anything, I had to make sure that no one fell ill. We were there for four days and, fortunately, no one did. It was tough. Those conditions aren’t acceptable in any kitchen, anywhere. I didn’t feel like cooking anymore.


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Impact Média tient à vous procurer le plus d’informations possible sur votre club. Les joueurs sur le terrain revêtent une importance cruciale. Mais le club, c’est aussi tout un groupe de femmes et d’hommes passionnés qui couvrent tous les aspects de l’organisation. Nous vous présentons ici quelques-uns de ces « joueurs de l’ombre ».

Il n’y a rien comme les bons petits plats de maman pour se sentir chez soi.


Mais quand 45 personnes se déplacent au même endroit, difficile de faire appel à 45 mamans. Voilà pourquoi l’Impact de Montréal travaille régulièrement avec un chef pour que les joueurs, oui, se sentent chez eux, mais aussi pour que le menu soit adapté au quotidien d’un athlète de haut niveau.


MLSsoccer.com s’est donc entretenu avec Mario Di Molfetta, chef et partenaire du club montréalais, pour discuter de son travail, de sa philosophie et de ses souvenirs de voyage – bons et mauvais.


MLSsoccer.com : Comment avez-vous commencé à travailler avec l’Impact?

Mario Di Molfetta : Quand ils sont entrés en MLS, il y a quatre ans, ils sont venus s’entraîner au Complexe sportif Marie-Victorin, où je suis chef propriétaire du restaurant Capucine. Ils ont utilisé nos services. Depuis ce jour, je remplace le traiteur d’alors, et ça se passe bien depuis. Quand ils ont goûté à mes plats, ils ont tout de suite été à l’aise avec moi.


En quoi consiste votre rôle?

Je dois d’abord élaborer des menus variés en collaboration avec le préparateur physique. Je supervise la préparation de la nourriture pour les repas d’équipe. Je demande aux joueurs ce qu’ils aiment, et on modifie à mesure, pour que tout le monde soit content. C’est un peu compliqué de contenter 45 personnes, mais on a reçu de bons commentaires.


Le préparateur physique, donc, participe à l’élaboration des menus. Où est-ce que votre liberté cesse, et où la liberté du préparateur physique cesse-t-elle?

Je lui présente le menu, et il me dit qu’il ne veut pas de tels ou tels ingrédients en avant-match ou en après-match. De là, je cuisine quelque chose que les joueurs vont aimer manger, quelque chose de bon pour la santé.


Vous avez donc compris un peu les choix du préparateur?

On essaie toujours différentes choses. Peut-être l’opinion de quelqu’un change-t-elle. Mais ce n’est rien de grave. Il y a une base, mais on ne peut pas toujours sortir la même bouffe. On diversifie la présentation. Au bout du compte, ça reste un poulet, mais on peut le rendre invitant de telle ou telle façon.


Certaines demandes particulières sont-elles plus répandues?

Certains joueurs sont plus difficiles. D’autres ne mangent pas de porc. Les Européens font particulièrement attention à ce qu’ils mangent. Ils suivent un régime rigoureux – les pâtes avant le match, certaines viandes à éviter. Sinon, il n’y a pas vraiment de caprices. Après un mois à manger nos plats, les joueurs voient la différence et apprécient la bouffe.


Quelle est votre charge de travail avec l’équipe?

Cette année, nous prévoyons quatre ou cinq voyages, surtout dans des villes où la nourriture n’est pas à la hauteur. Je me présente une journée d’avance, je prépare ma sauce tomate, mes soupes, mon menu que le préparateur physique va valider en voyage. On m’emmène surtout parce que, dans les hôtels, la cuisine est différente. Ce n’est pas comme chez nous. Ce n’est pas nécessairement santé. On ajoute du sucre, toutes sortes de choses pour que ça goûte bon, mais c’est très calorique. Ils utilisent souvent des méthodes plus rapides, comme un bouillon en poudre au lieu d’en faire un vrai. Ça change tout, même sur le plan de la digestion.


Avez-vous déjà dû vous battre pour que les choses se passent à votre façon dans la cuisine d’un hôtel?

Les premières heures, c’est plus difficile. Mais quand on comprend que mon rôle, ce n’est pas de leur montrer quoi faire, mais simplement de travailler selon d’autres méthodes, ça se passe bien. Je comprends la sensation d’un chef quand un autre chef entre dans sa cuisine. Mais je ne suis pas là pour prendre leur emploi. Ce n’est que pour m’assurer de la qualité de la nourriture pour les joueurs.


L’an dernier, vous avez beaucoup voyagé pour la Ligue des champions de la CONCACAF. Comment était-ce?

La pire expérience, c’était à Pachuca. À Mexico, c’était très bon. Au Costa Rica, c’était formidable. Mais à Pachuca, nous étions dans le seul hôtel qui n’appartenait pas à la société mère de notre adversaire. J’avais des inquiétudes en ce qui a trait à la salubrité des aliments. J’étais avec un de mes collègues, et notre rôle était de nous assurer que la nourriture ne devienne pas périmée. Ils laissaient plein de choses à température ambiante alors qu’elles auraient dû être réfrigérées. Par-dessus tout, je devais m’assurer que personne ne tombe malade. Personne ne l’a été en quatre jours, heureusement. C’était difficile. Ces conditions n’étaient pas acceptables dans une cuisine, n’importe où. Ça m’a donné le goût d’arrêter de cuisiner.